La plupart des animaux utilisent des phéromones pour trouver leurs partenaires sexuels ou pour s’envoyer des messages chimiques.

Les insectes, les oiseaux, et même les souris ont des récepteurs à phéromone, mais pas les humains.

D’après le biologiste Jianzhi « George » Zhang , les humains et les primates en général ont toujours les gènes qui sont susceptibles de créer des récepteurs à phéromones mais ceux ci ont muté et sont devenus inutilisables.

Il pense que la mutation a eu lieu il y a 23 millions d’années, lorsque les primates ont acquis la vision des couleurs.

La vision aurait alors pris le dessus sur l’utilisation des phéromones dans le choix du partenaire sexuel.

La vision est plus pratique que les phéromones, surtout à distance.

Les phéromones des primates n’étant plus nécessaires, elle n’auraient plus exercé de rôle sur la sélection naturelle et auraient fini par disparaître.