Pessimisme ou optimisme, qu’est-ce qui nous habite vraiment ?
Et comment passer du premier état au second ?

Les pessimistes sont souvent mécontents du moment présent et inquiets quant à l’avenir , persuadés que les choses ne peuvent aller que de plus en plus mal puisque, c’est bien connu, « un malheur en attire un autre ».

Les optimistes, au contraire, savent voir le beau côté des choses. « Ça pourrait être pire ! » semble être leur devise.
Il y a aussi ce proverbe chinois qui leur convient tout à fait : « Je me suis toujours plaint de n’avoir pas de souliers, jusqu’au jour où j’ai rencontré quelqu’un qui n’avait pas de pieds. »

Optimisme et santé

Ces personnes optimistes, qui traversent la vie avec entrain, seraient également en meilleure santé physique que les autres.

En effet, des recherches menées à l’université de Pittsburgh ont montré que les optimistes ont une pression sanguine plus basse que les pessimistes.
De plus, ce sont les patients optimistes qui récupèrent le mieux à la suite d’une opération et qui reprennent le plus rapidement leurs activités professionnelles.

"Le corps et l’esprit sont intimement liés, rappelle le psychologue Magella Potvin, professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi.
Une étude menée par un groupe de chercheurs de la Clinique Mayo, au Minnesota, montre que les personnes optimistes sont en meilleure santé et vivent plus longtemps que les autres. Entre 1962 et 1965, ces chercheurs ont fait passer un test à près d’un millier de personnes afin de déterminer si elles étaient plutôt optimistes ou plutôt pessimistes.
En comparant le taux de survie de ces personnes 30 ans après, on a constaté que les décès prématurés étaient de 19% plus élevés chez les pessimistes."

L’un dit noir, l’autre dit blanc

Comment se déroule la vie du pessimiste ?
Il est continuellement sur le qui-vive, se demandant quelle autre tuile lui tombera bientôt sur la tête. Et comme il a du mal à faire confiance à la vie et aux autres, il se replie sur lui-même.
Il a aussi tendance à se remettre en question au moindre échec.

L’optimiste, lui, accueille la vie à bras ouverts.
Même quand il traverse une période difficile, il continue à croire en la vie, confiant que les malheurs sont temporaires et que le bonheur, lui, est durable.

En route vers l’optimisme

D’abord, il faut prendre conscience de ses pensées négatives si on veut pouvoir changer sa perception des choses et de la vie.

Autre conseil : regarder ce que l’on a plutôt que ce que l’on n’a pas.
Pourquoi ne pas dresser une liste de vos qualités et des domaines dans lesquels vous excellez ?
Notez aussi les qualités et les arts que les autres vous reconnaissent.

Osez faire ces choses qui vous tiennent à cœur mais que vous ne vous permettez pas.
Commencez doucement en vous fixant de petits objectifs.
Vous découvrirez bien vite que le succès appelle le succès. Et votre façon de voir la vie changera aussi.

Il en va de l’optimisme comme du reste : l’habitude croît avec l’usage ...

Des pensées positives à faire vôtre

  • J’accepte les échecs.
    Le fait de vivre un échec m’ébranle, mais cela ne remet pas en cause ma valeur profonde.
  • Je carbure à l’amour, celui que l’on me porte et celui que je donne.
    Il n’est pas dangereux de m’ouvrir aux autres et d’aimer.
  • J’exprime mes émotions.
    Je me donne la permission d’être ému.
    Je me donne aussi le droit d’exprimer ma colère.
  • Je n’ai pas peur de me rapprocher des gens.
  • Je sais demander conseil aux autres.

Alors ?
Vous commencez quand à voir la vie en rose ?

P.-S.

Inspiré par une lecture de Mme Piuze dans un magazine Canadien