Dans l’ensemble, voici comment se répartit le choix des français et françaises...
En quelque sorte un “qui aime quoi” :

  • Les moins de 4 ans
    Disons qu’il n’est pas toujours bienvenue de leur donner du chocolat à cet âge peu avancé : ils pourraient s’étouffer ...
  • Les 4-7 ans
    Ils aiment le chocolat blanc et le chocolat au lait, à cause du petit goût de lait.
  • Les 8-10 ans
    Ils adorent le lait noisettes, mais avec des noisettes broyées.
  • Les 11-14 ans
    Le chocolat au riz style crunch, ils aiment les chocolats plein d’air et de riz soufflé.
  • Les 15-17 ans
    C’est l’adolescence rebelle...
    Ils disent que ça fait ringard ou « has been » et ne mangent plus de chocolat ! ( ou seulement en cachette )
  • Les 18-23 ans
    Consomment énormément de chocolats, tous les chocolats, quelque soit leur forme, nature ou texture : le prétexte est la réussite des examens.
  • Les 24-30 ans
    Ils redécouvrent le chocolat sous une forme moins boulimique.
    Et s’extasient devant les différentes préparations à base de chocolat noir.
  • Les 30- 45 ans
    Ils adorent le chocolat très fin, presque pur.
    Ils cherchent les expériences gustatives et sensorielles que peuvent leur procurer des chocolats élaborés et de grande origine.
  • Les 45-60 ans
    Ils connaissent tous les chocolats, sont de fins gourmets, et n’hésitent pas à franchir des distances considérables pour dénicher le dernier artisan chocolatier !
  • Les 60-80 ans
    Ils se disent que c’était bien bon... mais qu’avec le diabète et les problèmes de tension, ils ne peuvent que goûter les chocolats light...
  • Au delà de 80 ans
    Ils sucent le chocolat autour des cacahouettes et servent ces dernières lors des apéritifs...
  • Les femmes ( tous les âges )
    Elles sont folles des chocolats fourrés.
  • Les hommes ( idem )
    Ils aiment le chocolat noir, le fort, l’amer, à grignoter avec le café ou devant la télé.

Après ce préliminaire de découpage de la population, voyons maintenant les divers types des amateurs de chocolat...

Dans un contexte socio-culturelo-professionno-sexo-bucolique...

  • LE CHOCOPHAGE BUCOLIQUE
    Caractère : Rêveur, aimable, un peu timide
    Moment favori de la journée : La sieste après le déjeuner
    Saison préférée : L’été
    Vie sociale : Aime les réunions de famille
    Couleurs : Le jaune et le vert
    Activités de prédilection : Flâner, rêvasser
    Musique préférée : Lyrique
    Rapport avec le chocolat : Intime et familier
    Chocolat favori : Au lait
  • LE THEOBROMIEN DISTINGUE
    Caractère : Affable et directif, secrètement cynique
    Moment favori : Le crépuscule
    Saison : L’hiver
    Couleur : Le bleu
    Vie sociale : Aime les débats et les tables rondes
    Activités : La philosophie et les discussions intellectuelles
    Musique : Baroque
    Rapport avec le chocolat : Boulimique
    Chocolat favori : A croquer ou supérieur
  • L’ESTHETE RAFFINE
    Caractère : Artistique, intellectuel, solitaire
    Moment favori : tard le soir
    Saison : l’automne
    Couleur : le gris
    Vie sociale : Fuit les mondanités
    Activités : Peinture, lecture _Musique : Symphonique
    Rapport avec le chocolat : Rituel mais intense
    Chocolat favori : Amer
  • LE CHOCOLATRE JOUISSEUR
    Caractère : Lunatique, impulsif, jouisseur
    Moment favori : Tard dans la matinée (2 heures de l’après midi à peu près)
    Saison : Le printemps
    Couleur : Le mauve pour la journée, le rouge la nuit
    Vie sociale : Aime bien les visites
    Activités : Faire la grasse matinée, se baigner, souper
    Musique : Romantique
    Rapport avec le chocolat : Particulièrement affectueux
    Chocolat favori : Les bouchées
  • LE VANILLE
    Caractère : Non déterminé
    Moment favori : Selon le bulletin météo
    Couleur : caca d’oie, vert de gris
    Vie sociale : Nulle
    Activité : Regarder la télévision
    Musique : F I P
    Rapport avec le chocolat : Antipathie naturelle
    Chocolat préféré : Le blanc

P.-S.

Inspiré par « Les cinglés du chocolat » de Sandra Boynton et par mes quelques expériences gustativo-relationnelles.