Encyclopédie Atypique Incomplète
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
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lundi 23 novembre 2009
Nous attirons votre attention sur le texte suivant qui constitue une œuvre rare et précieuse, prémisse de taille pour élucider définitivement l’une des plus grandes énigmes de toute l’histoire de l’humanité terrestre : qui, de l’homme ou de la femme doit passer l’aspirateur ?
Comparons un instant l’homme avec les animaux, qui constituent sans conteste une bande sympathique, bien que passablement bigarrée.
Eh bien, chez les animaux, nous sommes navrés d’avoir à le dire, le mâle ne rate pas une occasion de se signaler par quelque excentricité physique : par exemple le lion qui a une crinière tape-à-l’oeil, le coq un plumage criard, l’éléphant un sexe énorme et effrayant !
Dieu merci, rien de tel chez l’homme.
Au contraire !
Le brave garçon aime se montrer discret ; à peine s’il met une cravate de temps en temps , quand les circonstances ou son chef de service l’exigent.
Il y a là, quelque chose de plaisant...
L’homme, on commence à s’en douter, est un sacré lascar.
Cependant, s’il refuse de se signaler par une quelconque extravagance physique, comment va-t-on le distinguer de la femme, surtout aujourd’hui qu’il n’hésite plus à s’afficher avec un catogan dans les cheveux et des anneaux dorés aux oreilles ?
La question, c’est vrai, mérite d’être posée.
Car l’homme et la femme présentent indiscutablement des similitudes troublantes.
Un air de famille.
Quelque chose de vaguement anthropoïde dans la silhouette.
Pour l’observateur impartial, il est clair qu’ils appartiennent à des espèces voisines, voire même apparentées.
Dieu merci, quelques indices, qu’il importe de connaître (si si !), permettent de les différencier :
Et d’abord par son allure générale :
La forme de gauche est toute en courbes suggestives, elle ne laisse pas entrevoir le moindre doute : Drôlement jolie, soit dit en passant. | La silhouette de droite, elle, évoque plutôt le shaker cher aux barmen. On comprend que l’homme passe pour un agité... |
Comme on peut le voir, l’homme est grand, mince, élancé, il émane de toute sa personne une exceptionnelle impression de majestée.
Ses cheveux sont coiffés en brosse, ou avec la raie au milieu... Il peut même ne plus avoir de cheveux du tout, on dit alors qu’il est chauve.
A noter : les femmes ne sont pas chauves.
C’est l’un des nombreux domaines où elles ne peuvent raisonnablement prétendre égaler l’homme.
On notera qu’en cas d’incendie, quand il faut fuir par le vasistas de la salle de bains, l’homme reste bloqué par les épaules, et la femme par les hanches. C’est un truc infaillible pour identifier les corps.
* Il peut se faire, l’âge venant, que l’homme prenne quelques rondeurs, voire un peu d’embonpoint... mais cela ne fait qu’ajouter un peu d’humanité à sa silhouette acérée de grand fauve.
Comme nous l’avons vu, l’homme a le dos bien droit et la nuque raide, ce qui lui rend difficile de conserver la posture adéquate pour utiliser un aspirateur.
La femme quant à elle, peut aisemment onduler des hanches, ce qui lui donne un atout non négligeable pour se faufiler entre les meubles.
Nous savons aussi que l’homme est un chasseur, et la femme une cueilleuse... L’Homme va ainsi partir à la chasse (bières dans le réfrigérateur, restes de sandwiches, images de football à la télévision, etc.), tandis que la Femme va cueillir les grains de poussières, les moutons par terre, et autres chemises et chaussettes négligemment dispersées par l’Homme au gré de ses périnégrinations...
Il est donc tout naturel d’observer le fait suivant :
La Femme doit passer l’aspirateur...
Inspiré par “L’homme expliqué aux femmes”, de Pierre Antilogus et Jean-Louis Festjens, éditions France Loisirs, 1994, ISBN 2-7242-8335-X.