Trop souvent perçue comme un jugement négatif, la critique, quand elle est constructive, peut véritablement transformer nos relations professionnelles.

La critique peut être payante !

Chacun, quel que soit son niveau de responsabilité et le métier qu’il exerce, gagne à savoir la formuler et la recevoir.

Une bonne dose de préparation s’impose

La critique est une opinion ; même si elle est fondée sur des faits objectifs, elle demeure une évaluation subjective”, écrit Hendrie Weisinger.
Alors attention, préparons donc notre critique, pour être capable :

  • de l’assumer
  • de rendre notre interlocuteur réceptif
  • d’accepter nous-même un point de vue divergent
  • d’en faire un mécanisme d’apprentissage motivant

Avant d’émettre une critique, posons-nous les bonnes questions

  • Quelles sont mes attentes ?
  • Quels sont mes critères d’évaluation ?
  • Ma critique est-elle légitime ?
  • Mon objectif et sa formulation sont-ils clairs ?
  • Ai-je choisi le bon moment et/ou endroit pour intervenir ?

Préservons l’ego...

Abandonnons :

  • le règlement de compte
  • les généralisations
  • les propos négatifs
  • « tu aurais dû ... »

Préférons :

  • les encouragements
  • les nuances
  • les points positifs
  • « tu pourrais ... »
  • Suggérons des solutions ou faisons-les naître chez notre interlocuteur par d’habiles questions.

et

  • Assurons-nous de faire un suivi des résultats pour consolider la relation.

La critique est constructive si elle permet un apprentissage.
Ayons conscience que la plupart du temps, les autres cherchent aussi à faire de leur mieux. Que l’on soit l’émetteur ou le destinataire d’une critique, on doit apprendre à s’écouter.
En canalisant nos émotions, nous éliminons les réflexes négatifs conditionnés. Les objectifs fixés pourront alors être atteints au bénéfice de tous.

Alors ... à nous de jouer !

P.-S.

D’après une lecture de MokaSofa.