Partant de ce jour se trouvent une multitude de chemins, qui rayonnent dans toutes les directions à partir du point où nous nous trouvons.

Tous les chemins mènent à Rome, c’est-à-dire là où nous voulons aller si nous nous sommes fixé un objectif.

Mais tous les chemins mènent ailleurs si nous ne gardons pas Rome en tête, et même n’importe quel chemin que nous prenons risque de nous mener à Carthage si nous n’y prenons pas gare ; et lorsque nous y serons il ne sera pas facile de rebrousser chemin...

Tous ces chemins s’offrent à nous pour nous mener à chacune des collines environnantes, et en haut de chacune d’elles se trouve une nouvelle croisée de chemins. Peu importe quel chemin nous a mené jusqu’ici, il n’est plus temps de regarder en arrière ou de se lamenter, ce qui est parcouru est parcouru mais ce qui compte est le chemin que nous allons parcourir aujourd’hui.

Parmi tous ces chemins qui s’offrent il y en a forcément un qui nous mènera là où nous voulons aller.
Bien sûr tous mènent à Rome mais il y en a un qui est plus court.

Choisir systématiquement le plus plat c’est aussi s’assurer de toujours tourner en rond, de ne jamais franchir les collines et de finir dans cette cuvette. Il y a une grande voie romaine et une sente oubliée, une route fréquentée et une traversée du désert, une allée droite et un sentier sinueux.

Ne nous focalisons pas sur l’état de nos semelles ou sur le soleil qui monte, faisons un choix.
Bien sûr il y a des obstacles sur chaque chemin, mais il faut en choisir un.

Gardons à l’esprit que parmi toutes ces possibilités il y a effectivement un chemin qui mène, et de façon sûre et certaine, à Rome.

Choisissons donc un chemin et marchons d’un pas décidé sans nous retourner.